La société « Sonelgaz », responsable de la distribution de gaz dans les wilayas du pays, a connu 2 631 pannes sur les infrastructures de gaz et d’électricité, privant ainsi plus d’un million et demi de citoyens de ce service essentiel. Depuis le début de l’année jusqu’à fin octobre, 2 631 pannes ont été enregistrées sur les installations de gaz, tandis que la direction a comptabilisé 2 401 pannes sur les réseaux électriques dans les zones de responsabilité de la direction, notamment dans les wilayas d’Ali Mendjeli, de Sidi Bel Abbès, d’Oulad Rahmoun, de Batna, d’Annaba, et d’autres.
Selon Mme Takhrist Wahiba, responsable de la communication à la Direction de la distribution, le nombre de pannes sur les installations de gaz a augmenté par rapport aux années précédentes. Alger est en tête des wilayas touchées avec 700 pannes signalées depuis le début de l’année, suivie par Oran avec 571 pannes, puis Annaba et Béjaïa avec 413 pannes chacune. Ces pannes ont entraîné la coupure de l’approvisionnement en gaz pour plus d’un million et demi de citoyens dans le besoin depuis le début de l’année, alors que nous approchons de l’hiver rigoureux, une période durant laquelle enfants et personnes âgées nécessitent chauffage, électricité, gaz, nourriture, eau et autres besoins vitaux.
Le silence autour de cette situation est frappant : malgré le nombre élevé de citoyens affectés par le manque de gaz et d’électricité en pleine saison d’automne, personne ne semble protester ou exprimer son mécontentement face à ces coupures persistantes. La société semble plongée dans des distractions telles que les drogues de mauvaise qualité, la prostitution, la déviance et la propagation du SIDA. Personne ne semble se préoccuper de la situation tant que la drogue est disponible et que la prostitution, devenue accessible, ne coûte pas plus qu’un sandwich ou un kilo de bananes.
Ainsi, la vie continue comme si de rien n’était, même sans électricité, gaz, eau ou nourriture, car l’oxygène, lui, reste gratuit et disponible. Quant à Tebboune, il continue de mendier des investissements et des opportunités d’emploi pour notre jeunesse dans les réseaux mondiaux de prostitution lors de ses voyages dans les pays du Golfe. Donc, il n’y a pas de crainte pour l’Algérie et ses citoyens face aux coupures d’électricité et de gaz.