Après la chute de la Syrie, l’Iran dirige sa boussole vers l’Algérie

Tous les centres d’études stratégiques confirment que la politique iranienne repose sur des constantes et des piliers multiples définis par le projet politique de l’État iranien dans sa quête d’expansion et d’influence dans diverses régions et pays arabes, ainsi que dans différentes nations régionales. Cette stratégie vise à diffuser ses idées et à atteindre ses objectifs en utilisant l’approche sectaire comme un moyen important de renforcer le rôle de l’Iran au Moyen-Orient et dans le monde arabe.
L’Iran a établi des priorités dans son déploiement et sa présence dans des zones stratégiques qui servent ses intérêts et renforcent sa présence internationale et régionale. Elle a trouvé des alliés principaux en Syrie, en Irak, au Liban et en Algérie. Depuis plusieurs années, l’Iran a commencé à s’implanter dans la région du Sahel et en Algérie, établissant des bases organisationnelles et des stations de sécurité dans plusieurs villes, notamment en Algérie, avec laquelle elle entretient des relations étroites, des accords de sécurité, des partenariats commerciaux et des investissements financiers, ainsi que des positions politiques unifiées.
Après la chute de la Syrie, l’Iran a intensifié ses mouvements dans la région du Sahel et du Sahara, soutenu par une couverture religieuse pour pénétrer plusieurs capitales arabes et africaines. Ce mouvement est le résultat du déclin de l’influence française en Afrique subsaharienne et de la précipitation de l’Iran à trouver un pied-à-terre dans le nord et l’ouest de l’Afrique, exploitant le vide sécuritaire pour s’infiltrer dans la région. Cette stratégie fait partie des objectifs de la politique étrangère iranienne visant à dominer et à influencer, tout en rivalisant avec les tentatives de présence turque, chinoise, russe et américaine dans le cadre d’une politique d’échange d’intérêts et d’objectifs internationaux, à la lumière des dynamiques politiques et des variables internationales.
C’est pourquoi de nombreux activistes, soucieux de leur pays et de leurs concitoyens, ont sonné l’alarme face aux plans chiites malveillants dans les institutions éducatives de la république accablée. Ces plans visent à « dépouiller » les générations de leur identité et à éliminer la race sunnite par le biais d’un programme systématique utilisant le domaine éducatif comme canal pour promouvoir les idées chiites et normaliser les relations avec l’allié iranien. Le gouvernement des généraux travaille à consolider le chiisme religieux et à normaliser les relations avec les sbires iraniens en signant des accords entre les institutions éducatives algériennes et iraniennes. Nous considérons cela comme une bénédiction pour les actions génocidaires des Iraniens contre les musulmans du monde entier. Et ce n’est pas tout, car tous les Algériens savent que là où l’Iran est présent, la destruction suit.