En plein mois de Ramadan et de manière inattendue, l’entreprise Sonelgaz, responsable de la distribution du gaz en Algérie, a enregistré 3 631 pannes sur ses infrastructures gazières et électriques, privant plus d’un million et demi de citoyens de ce service essentiel. Les pannes sur les installations gazières ont contraint des millions d’Algériens, notamment dans le Sud, à cuisiner leur repas de rupture du jeûne au charbon. Par ailleurs, des pannes électriques, bien que plus limitées, ont été signalées dans plusieurs régions, notamment à Ali Mendjeli, Sidi Bel Abbès, Oulad Rahmoun, Batna, Annaba et d’autres wilayas.
Selon Ouahiba Takhrist, responsable de la communication à la direction de la distribution, le nombre de pannes sur les installations gazières a augmenté par rapport au Ramadan précédent. Alger arrive en tête avec 970 pannes enregistrées depuis le début du mois sacré, suivie par Oran (671 pannes), Annaba et Béjaïa (513 pannes chacune). Ces interruptions ont privé plus d’un million et demi de citoyens d’approvisionnement en gaz depuis le début de l’année, et ce, en plein mois de mars, où le froid est encore vif et où les enfants et les personnes âgées ont besoin de chauffage, d’électricité, de gaz et d’eau.
Malgré le nombre important de citoyens touchés par ces coupures en pleine période de jeûne, aucune contestation notable n’a été observée, alors que la société semble anesthésiée par la prolifération de la drogue de mauvaise qualité, la prostitution, la dépravation et la propagation du sida. Tant que la drogue est disponible et que la prostitution est plus accessible qu’un simple repas ou qu’un kilo de bananes, tout semble aller pour le mieux.
Même si l’électricité, le gaz, l’eau et la nourriture venaient à manquer, il resterait toujours de l’oxygène, pendant que Tebboune continue de mendier des investissements à travers le monde, cherchant à intégrer la jeunesse algérienne dans les réseaux mondiaux de prostitution.
