Le gouvernement des généraux continue d’ignorer les demandes des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes à un moment crucial où le secteur de la santé fait face à de nombreux obstacles. Cette catégorie refuse d’« éluder » ses revendications légitimes, ce qui reflète un échec évident dans la gestion d’un dossier parmi les plus sensibles. La commission nationale des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes, affiliée à l’Université algérienne de la santé, a réaffirmé son rejet continu de ce qu’elle appelle « l’élusion » de ses demandes, dénonçant les « obstacles artificiels » visant à empêcher la réponse à leurs revendications justes et légitimes.
Dans ce cadre, la commission nationale a souligné dans un communiqué son attachement au cœur de ses revendications, qui concernent la reconnaissance statutaire des professionnels de la santé, considérant que la protection du statut de fonctionnaire et la garantie des droits des travailleurs du secteur de la santé constituent la base de ces demandes. Elle a déclaré que la persistance du gouvernement de Tebboune à ignorer les revendications légitimes et justifiées des professionnels de la santé reflète un « échec évident » dans le traitement d’un dossier qui reste l’un des plus « sensibles et graves », soulignant que « cet ignoré répété montre l’absence de réelle volonté politique de réformer le système de santé, en contraste avec l’attachement manifeste à des agendas étroits ne servant que des intérêts personnels, sans lien avec le bien-être des citoyens ou la dignité des professionnels ».
Ainsi, face à l’obstination du gouvernement, le secteur de la santé en Algérie est menacé d’effondrement.
