De nombreux analystes économiques craignent que la visite d’Erdogan à notre pays ne perpétue la domination des produits turcs sur le marché algérien, en particulier les produits électroniques et électroménagers à la lumière de l’aggravation des déséquilibres financiers dans notre pays et de son incapacité à réformer la structure économique flasque et en remettant les clés de l’économie nationale au président turc Erdogan, qui considère l’Algérie comme une partie du territoire de son pays. En fait l’Algérie se dirige vers l’inconnu.
Après la visite du sultan ottoman pour soutenir l’Algérie, les producteurs et fabricants d’appareils électroménagers et électroniques ont lancé un appel au gouvernement pour agir d’une manière urgente avant qu’il ne soit trop tard à fin de prendre des mesures pratiques pour incarner des solutions aux problèmes qui durent depuis près d’un an parce que l’ensemble de l’industrie dans le pays est menacé de perte et de nombreuses entreprises économiques font faillite.
En effet, des hommes d’affaires algériens ont déclaré que la situation actuelle est très difficile, car l’activité des unités industrielles est complètement suspendue, ce qui a mis les travailleurs dans un état de chômage technique supporté par les propriétaires des usines en raison de l’obligation de payer leur salaire sans aucune compensation du travail ou de production.
Alors que certaines entreprises ont commencé, sous ses circonstances, aux licenciements par le non-renouvellement des contrats de travail expirés et de négocier avec les contractuels à date indéterminée à fin parvenir à régler ce problème pour mettre fin volontairement au contrat de travail en échange d’une compensation.
Certains travailleurs ont même menacé de se suicider en masse si leurs situations n’étaient pas résolues car ils n’ont pas trouvé de quoi nourrir leurs enfants …
Ces entreprises mettent en garde contre les conséquences des produits turcs et les projections d’indemnisation pour les produits composites et fabriqués localement avec des produits finaux importés non seulement au niveau de l’activité économique mais à de nombreux autres niveaux tels que la facture d’importation élevée ainsi que les prix élevés sur le marché national.
Les mêmes sources ont indiqué que l’importation du produit final coûte au Trésor public une facture environ trois fois plus élevée, selon des études qui indiquent que cette facture passera de 800 millions de dollars à entre 2,5 et 3 milliards de dollars, soit la valeur des importations algériennes en provenance de la Turquie.