Les banques algériennes connaissent une grave crise de liquidité depuis 10 jours, ce qui l’a même empêchée de transférer des liquidités d’une banque à une autre. Les complexes avec le plus grand pourcentage de liquidités en Algérie, ainsi que le gel des prêts d’exploitation et d’investissement, ne répondent plus depuis longtemps aux comités d’étude des prêts, ce qui a provoqué l’état d’urgence et la panique au niveau des banques.
Une source du secteur bancaire révèle que la crise de liquidité s’est considérablement aggravée récemment dans les banques et les institutions financières, ce qui a provoqué un état d’inquiétude et de confusion chez les activistes du secteur financier. Les banques refusent de se transférer et d’emprunter entre elles à la lumière de cette crise. Outre, les comptes gelés de « 11 complexes économiques » dont les propriétaires sont en prison pour corruption et le non-paiement des factures de ces complexes s’ajoutent au report du paiement des factures des sociétés de traitement traitant ces grands complexes économiques, la crise ayant également touché les compagnies d’assurance, qui doivent à ces complexes économiques près de 2000 milliards de centimètres.
Cela arrive à un moment où l’activité des comités d’étude des prêts est presque au point mort au niveau des banques publiques, depuis mars dernier, à la lumière des incertitudes qui règnent dans le secteur bancaire, et les accusations et les questions qui ont été ouvertes concernant les prêts des milliards, qui sont sorties des banques au profit d’un certain nombre d’hommes d’affaires qui ne disposent pas des garanties juridiques nécessaires et suffisantes.
Selon des sources du secteur bancaire, les réunions des comités d’étude des prêts se limitent aujourd’hui à deux banques publiques, à savoir une banque spécialisée dans le financement du secteur des hydrocarbures, le processus d’étude et d’approbation des prêts ayant repris à son niveau, bien qu’il ait été considérablement réduit, ainsi qu’une autre banque spécialisée dans le secteur des prêts et le financement des agriculteurs, La Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR).
Depuis mars dernier, les banques vivent dans l’incertitude. A cause de l’implication d’un certain nombre de responsables, anciens et actuels, dans l’octroi de prêts en faveur d’une catégorie d’hommes d’affaires, en particulier après qu’un grand nombre d’entre eux étaient demandé récemment pour une enquête juridique, ainsi que les changements dont témoignent trois institutions bancaires, ce qui a fait augmenter les craintes chez des responsables actuels, qui ont préféré geler temporairement les comités d’étude des prêts.