Le prix du pétrole a reculé dans les transactions du mardi, attirant l’attention des investisseurs en raison des signes de demande faible et de l’inflation élevée aux États-Unis.
le prix du pétrole Brent a enregistré une baisse de 55 cents, équivalant à 0,7%, pour atteindre 82,92 dollars par baril. Le contrat de mars pour le pétrole brut West Texas Intermediate (WTI), arrivant à expiration mardi, a également baissé de 41 cents, soit 0,5%, pour se fixer à 78,78 dollars par baril. Quant au contrat d’avril pour le WTI, il a affiché une baisse de 0,7%, soit 54 cents, pour atteindre 77,92 dollars par baril.
Les indices du Brent et du WTI avaient connu une hausse significative vendredi dernier en raison des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, provoquant des préoccupations quant à la croissance de la demande de pétrole, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie. Cependant, le lundi, les investisseurs ont réévalué leur position en raison des inquiétudes concernant la situation de la demande, après une forte augmentation des chiffres de l’indice des prix à la production aux États-Unis.
La hausse notable des coûts des services, susceptible d’aggraver les préoccupations liées à l’inflation, a également contribué à la hausse des prix des producteurs américains en janvier, dépassant les attentes. De plus, le retour de la Chine d’une semaine de vacances pour le Nouvel An chinois n’a pas encore montré de signes clairs de reprise de la demande de ce pays, tandis que la présidence américaine maintient une attitude relativement calme vis-à-vis des négociations.
Par ailleurs, les responsables de la Réserve fédérale américaine ont communiqué un signal de « patience » face à une éventuelle réduction des taux d’intérêt, ce qui a un impact sur les marchés. Des taux d’intérêt plus élevés augmentent le coût d’achat du pétrole et créent un terrain favorable à une tendance baissière du marché.
En parallèle avec les conflits en cours à Gaza et les attaques du régime sioniste, les analystes du groupe bancaire ANZ Research ont souligné dans une note à leurs clients que l’OPEP serait en mesure de couvrir la majeure partie des perturbations potentielles, car sa capacité de production excédentaire a atteint 6,4 millions de barils par jour, le niveau le plus élevé des huit dernières années. De plus, l’incertitude quant à la demande a été évoquée, et l’Agence internationale de l’énergie a averti que la croissance de la demande de pétrole devrait diminuer en 2024, prévoyant un excédent d’offre sur le marché tout au long de l’année.