Les prix du pétrole ont légèrement diminué vendredi dans le cadre d’un ajustement technique des prix.
Un baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord coûte environ 61,59 USD. C’était huit cents de moins que la veille. Le prix du baril de West American Intermediate (WTI) américain a chuté de 16 cents à 55,16 dollars.
Malgré les légères pertes, les prix du pétrole se dirigent vers la croissance hebdomadaire la plus forte du mois. Le prix du pétrole américain et celui du Brent ont augmenté de plus de 4% depuis lundi. Le moteur des prix le plus important a été le déclin surprenant des réserves de pétrole aux États-Unis, annoncé mercredi par le gouvernement américain.
En outre, les experts en matières premières estiment que les préoccupations liées à la demande ont quelque peu régressé. Il a évoqué les récentes déclarations optimistes de la Chine et des États-Unis sur l’avancement des négociations commerciales. Ces derniers mois, l’escalade du conflit commercial entre les deux plus grandes économies du monde a continué de peser sur les prix du pétrole
Le solide gain hebdomadaire a été soutenu par la baisse surprenante des stocks aux États-Unis, avec l’effondrement total des stocks de pétrole brut et de produits pétroliers d’environ 10 millions de barils la semaine dernière.
Les prix ont également été étayés par les commentaires des responsables de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) qui ont indiqué que l’extension des réductions du pompage est une option permettant de compenser une baisse de la demande d’ici 2020.
L’Arabie saoudite, leader de facto de l’OPEP, souhaite mettre l’accent sur l’amélioration du respect de l’accord avec la Russie et d’autres partenaires – une alliance connue sous le nom d’OPEP + – avant de s’engager à des réductions encore plus drastiques, ont déclaré à Reuters.
L’interruption depuis le 16 octobre de l’approvisionnement de 150 000 barils par jour du champ pétrolifère britannique Buzzard et une brève coupure du réseau de pipelines Forties en mer du Nord ont également apporté leur soutien.
Néanmoins, l’inquiétude suscitée par l’affaiblissement de la croissance économique est restée le moteur fondamental des prix.