En plein cœur de l’automne, et sans le moindre avertissement, la compagnie nationale Sonelgaz, censée garantir gaz et électricité, a laissé exploser 3 631 pannes sur ses réseaux gaziers et électriques. Résultat : plus d’un million et demi de citoyens livrés à eux-mêmes, forcés de cuire au charbon, surtout dans le Grand Sud, pendant que des dysfonctionnements mineurs paralysent les réseaux électriques à Ali Mendjeli, Saïda, Béchar, El Bayadh, Batna, Annaba et dans de nombreuses autres wilayas.
Ouahiba Takhrist, porte-parole de la direction de la distribution, avoue sans détour que les pannes gazières ont bondi par rapport à l’automne précédent. Alger truste la palme avec 970 incidents, suivie d’Oran (671), puis Annaba et Béjaïa (513 chacune). Conséquence directe : plus d’un million et demi de familles plongées dans le noir, grelottant sous un froid mordant, privées de chauffage, de lumière, de cuisson, d’eau chaude… Tout cela sous le règne du calamiteux Tebboune.
Et le plus révoltant ? Un silence assourdissant ! Aucun cri, aucune manif, pas la moindre révolte. Le peuple, anesthésié par la drogue frelatée, la prostitution à deux balles – moins chère qu’un tacos ou un kilo de bananes – et l’épidémie de sida qui ravage le pays, ne bouge pas d’un cil. Tant que la came coule et que la chair est bradée, qui se soucie du gaz ou de l’électricité ?
Pendant ce temps, Tebboune, ce président pathétique, parcourt le monde en mendiant des investissements… pour placer nos filles et nos jeunes dans les réseaux de prostitution internationale ! L’oxygène, lui, tient encore. Pour combien de temps ? L’Algérie sombre, et personne ne bronche. Honte absolue !


























