Des contrats ont été annoncés vendredi par les États-Unis et l’Union européenne avec des sociétés pharmaceutiques, Sanofi et GlaxoSmithKline, pour assurer un vaccin contre le Coronavirus.
Le français Sanofi a annoncé – dans un communiqué vendredi – que le vaccin expérimental, qui est développé en collaboration avec la société britannique GlaxoSmithKline, a été choisi pour le programme américain « Operation Warp Speed » qui vise à permettre aux Américains d’avoir le vaccin de la Covid-19 le plus rapidement possible, à travers un certain nombre d’accords signé avec les laboratoires pharmaceutiques.
Selon les détails du contrat, les deux sociétés recevront jusqu’à 2,1 milliards de dollars en échange de la livraison de 100 millions de doses du vaccin en tant que quantité initiale.
Sanofi a déclaré que cette coopération « aidera à financer des activités visant à développer et à augmenter la capacité de fabrication de Sanofi et GlaxoSmithKline aux États-Unis pour produire le vaccin ».
Le laboratoire français, qui recevra la majorité du financement du gouvernement des États-Unis, a déclaré que Washington aurait également la possibilité d’obtenir 500 millions de doses supplémentaires à long terme.
De son côté, la Commission européenne a annoncé vendredi qu’elle avait réservé, au nom des 27 États membres de l’Union européenne, le montant de 300 millions de doses du vaccin expérimental Sanofi contre le virus Corona.
Selon Bruxelles, le contrat avec Sanofi « donnera l’opportunité à tous les États membres d’acheter le vaccin. » Les négociations entre la commission et Sanofi ont permis la mise en place d’un accord pour l’achat de 300 millions de doses si un vaccin « sûr et efficace » est produit.
Le communiqué indique – selon l’Agence de presse française – que la Commission poursuit des « discussions intensives » avec d’autres groupes travaillant sur la production d’un vaccin similaire.