Un juge de Géorgie a rejeté certaines des accusations portées contre l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, et ses alliés dans le cadre de poursuites pénales pour une présumée ingérence électorale dans l’État du sud-est.
Selon un dépôt de neuf pages publié mercredi, six des 41 chefs d’accusation de l’acte d’accusation de Géorgie seront abandonnés.
Cette décision signifie que Trump fera face à moins d’accusations, mais il est toujours accusé d’avoir tenté de renverser les résultats des élections de 2020.
Les six chefs d’accusation abandonnés se concentrent tous sur la question de savoir si Trump et ses co-défendeurs ont sollicité des élus pour violer leurs serments de fonction dans leurs prétendues tentatives de renverser les résultats de l’élection présidentielle de 2020.
Le juge de la Cour supérieure du comté de Fulton, Scott McAfee, a noté que les chefs d’accusation abandonnés ne fournissaient pas suffisamment d’informations pour aller de l’avant. Cependant, il a maintenu l’accusation la plus sérieuse de l’affaire, le racket, et a laissé ouverte la possibilité pour les procureurs de demander un nouvel acte d’accusation plus détaillé sur les six chefs d’accusation rejetés.
Deux des accusations abandonnées étaient liées à un appel téléphonique d’une heure que Trump a passé au secrétaire d’État de Géorgie, Brad Raffensperger, début janvier 2021. Cet appel semblait montrer Trump exerçant des pressions sur Raffensperger pour modifier les résultats électoraux de Géorgie en sa faveur.
L’affaire de Géorgie n’est qu’une des quatre inculpations criminelles auxquelles Trump est confronté alors qu’il cherche à être réélu en novembre. Elle porte principalement sur des accusations formulées en vertu de la Loi sur les organisations influencées et corrompues par le racket (RICO) de Géorgie.