Le gouvernement yéménite et le Conseil de transition du Sud ont signé un accord pour mettre fin à la lutte pour le pouvoir dans le sud du Yémen.
L’accord a été signé par le vice-Premier ministre yéménite Salim al-Khanbachi et le Conseil de transition du Sud (CNT), membre de sa présidence, Nasser al-Khabji, en présence du prince héritier Mohammed ben Salmane et du président yéménite Abdrabbo Mansour Hadi.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a déclaré que son pays continuerait à poursuivre les aspirations du peuple yéménite et à parvenir à un accord politique pour résoudre la crise yéménite.
Le prince héritier saoudien a ajouté que l’accord de Riyad, signé ce jour, « ouvrira la perspective d’un large accord entre les composantes yéménites ».
Le projet d’accord a été conclu au début du mois dernier, alors que les composantes du mouvement du Sud ont été rejetées.
Le gouvernement yéménite et la transition vers le sud avaient tenu des pourparlers secrets et des discussions menées à médiation par Riyad dans la ville saoudienne de Djedda.
À l’issue des négociations, un accord a été signé le 25 octobre, qui prévoit la formation d’un gouvernement de 24 ministères « à parts égales entre les gouvernorats du sud et du nord du Yémen ».
Des responsables et des médias saoudiens ont déclaré plus tôt que le gouvernement serait de nouveau basé à Aden sous les auspices du Premier ministre afin de « relancer les institutions de l’Etat ».
La mise en œuvre de l’accord assurera un « comité conjoint » supervisé par l’alliance militaire dirigée par l’Arabie saoudite, mais des composantes et des factions du Mouvement du Sud ont rejeté ce qu’il appelle la dissolution du Sud dans une faction politique particulière, légitimée sans le consensus ou le consensus des autres composantes.
Les composantes – dans une déclaration – qui adhère au rejet de l’unicité du Conseil de transition du Sud – entraîné et armé par les Émirats arabes unis – pour signer l’accord de Riyad avec le gouvernement légitime, sont considérées comme le seul représentant de la question du Sud.
Après leur réunion à Riyad, les composantes ont insisté sur la nécessité de parvenir à un consensus méridional collectif établissant une paix sociale durable, ainsi que de lancer le développement dans le sud du Yémen.
Il convient de noter que le 14 octobre, les Émirats arabes unis ont cédé d’importants sites d’Aden (sud du Yémen) aux forces saoudiennes, y compris l’aéroport de la ville, afin de faciliter la mise en œuvre de tout accord entre le gouvernement yéménite et la transition sud.