Le Premier ministre désigné tunisien, Habib Jemli, a déclaré qu’il présente au Parlement l’Assemblée populaire (Parlement) un gouvernement de compétences indépendant de tous les partis, ni tributaire d’aucun parti, sauf pour servir la Tunisie et le sortir de sa crise économique et sociale.
Cela s’est produit lors de la présentation par Habib Jemli de son programme et de la formation de son gouvernement lors d’une séance publique devant le Parlement aujourd’hui, vendredi, consacrée au vote pour accorder la confiance.
Habib Jemli a appelé les parlementaires à se mobiliser autour de son gouvernement dans ce tournant critique de l’histoire de la Tunisie, expliquant que son pays connaît aujourd’hui de nombreuses crises de dimensions économiques et sociales et est menacé par de réels risques régionaux, et qu’il a désespérément besoin d’un gouvernement qui relève tous ces défis aujourd’hui et pas demain.
Habib Jemli a déclaré que son gouvernement, qui se compose de 28 ministres et 14 commis d’État, s’emploiera à accélérer les réformes économiques dans un cadre qui préserve l’intérêt de la Tunisie et rétablit la cohérence des équilibres financiers, soulignant la nécessité de commencer à établir un nouveau modèle de développement basé sur l’initiative privée et comptant sur le rôle de l’État dans l’inclusion sociale et la Réhabilitation du citoyen tunisien.
Au cours de la session, le Premier ministre désigné a examiné le programme général de son gouvernement, qui comprend un certain nombre de mesures économiques et sociales pour de nombreux secteurs.
Il a promis que chaque membre du gouvernement présenterait le programme de son ministère, que le gouvernement soumettrait son programme en détail au Parlement dans les délais les plus proches, et s’est engagé à assumer l’entière responsabilité de la réalisation de ses objectifs.
Le gouvernement proposé fait face à un sort très flou après que la plupart des blocs parlementaires ont annoncé leur décision de ne pas voter pour lui, à l’exception d’Ennahdha (54 sièges).
Le bloc de la coalition Al Karama (18 sièges) devrait voter pour donner confiance au gouvernement de Jemli.
En revanche, plusieurs blocs au Parlement ont confirmé leur intention de ne pas voter pour le gouvernement, qui sont les blocs du cœur de la Tunisie (38 sièges), vive la Tunisie (14 sièges), Le Parti de l’avenir ou Al Moustaqbal (9 sièges), le bloc démocratique (41 sièges), la réforme nationale (15 sièges) et le Parti constitutionnel libre (17 sièges).
Le succès du gouvernement dans le test de confiance exige qu’il obtienne une majorité de 109 voix sur 217 sièges qui composent le Parlement.