Le braquage éclair du bureau de poste de Bougtob (El-Bayadh) met en évidence les failles criantes du dispositif de sécurité des établissements postaux en Algérie. En dérobant 580.000 dinars en toute impunité avant d’être arrêtés, les malfaiteurs ont démontré la facilité avec laquelle ces institutions peuvent être ciblées.
Si la police a réussi à interpeller trois des quatre suspects et à récupérer une partie de l’argent, la rapidité du braquage et l’agression du receveur soulèvent des questions préoccupantes. Pourquoi un établissement manipulant des sommes aussi importantes reste-t-il aussi vulnérable ? Où étaient les mesures de protection ? Ce n’est qu’après le crime que les caméras de surveillance ont été utiles, prouvant une fois de plus leur rôle purement réactif plutôt que préventif.
Cet incident illustre un problème plus large : les infrastructures sensibles continuent d’être des cibles faciles pour le crime organisé, faute d’une politique de sécurité efficace. En l’absence de réformes concrètes, d’autres attaques du même genre risquent de se multiplier.
