Après douze jours de navigation à bord du majestueux trois-mâts « Belem », la flamme olympique, symbole de paix et de compétition, est sur le point d’arriver à Marseille mercredi, où elle sera accueillie par une foule enthousiaste de près de 150 000 personnes.
Allumée en Grèce, cette flamme emblématique des Jeux Olympiques de 2024 est désormais sous haute surveillance tout au long de son parcours en France. Voici cinq faits marquants à propos de cette flamme très attendue qui fera son entrée triomphale à Marseille.
Pour répondre aux impératifs écologiques actuels, la flamme sera alimentée par du « gaz biosourcé », provenant de cartouches de propane. De plus, pour éviter toute extinction inopinée, des « lanternes de secours » l’accompagnent en garantissant la continuité de sa flamme.
Protégée par des gardiens dévoués, appelés ses « nounous », la flamme est surveillée 24 heures sur 24 alors qu’elle traverse le pays, passant de main en main entre 10 000 relayeurs, sous la vigilance de près de 200 forces de sécurité, y compris l’unité d’élite de la gendarmerie, le GIGN.
Pour ce relais exceptionnel, 2000 torches en acier recyclé, imaginées par le designer français Mathieu Lehanneur, seront utilisées, résistant aux conditions météorologiques les plus difficiles. À chaque étape, le dernier relayeur allumera un « chaudron » symbolique, évoquant les vagues et annonçant l’embrasement final lors de la cérémonie d’ouverture.
Les habitants de Marseille auront le privilège d’accueillir cette flamme lors de son passage, avant qu’elle ne continue son périple à travers la France jusqu’à sa destination finale, la ville lumière de Paris, où elle brûlera dans le jardin des Tuileries, attendant l’ouverture imminente des Jeux Olympiques de 2024