Ce qui devait être une fête populaire a rapidement viré à la polémique, devenant une démonstration de haine gratuite. Une fois encore, une minorité bruyante fait de l’ombre à la passion du football.
Alors que les supporters du Paris Saint-Germain célébraient avec enthousiasme la qualification de leur équipe pour la finale de la Ligue des champions, après une victoire précieuse face à Arsenal (2-1), certains comportements ont gravement entaché l’événement.
Dans la liesse qui a enflammé les rues parisiennes le soir du 7 mai, des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré des supporters brûlant un maillot de l’Olympique de Marseille. Une provocation de plus dans la rivalité historique entre les deux clubs, mais cette fois accompagnée de propos particulièrement virulents et insultants.
Sous les yeux de dizaines de badauds, en pleine rue, des chants injurieux ont été scandés, visant directement Adrien Rabiot — ancien joueur du PSG aujourd’hui à l’OM — ainsi que sa mère, Véronique Rabiot. Ces slogans haineux, filmés par des vidéos amateurs, ont rapidement circulé en ligne, provoquant une vive indignation, non seulement à Marseille mais aussi dans l’ensemble du monde du football.
Au-delà de cette attaque ciblée, la soirée a été émaillée de débordements : pillages de commerces, affrontements avec les forces de l’ordre, et surtout un dramatique accident de la route ayant fait trois blessés, dont un en état critique.