L’annonce, ce 7 juillet 2025, de la nomination d’Antoine Hey à la tête de l’équipe première de l’ES Sétif suscite autant d’espoirs que de questionnements. Ce technicien allemand, au parcours atypique mais sans éclat majeur, est chargé de redonner du souffle à un club historique mais aujourd’hui fragilisé.
Le choix d’un entraîneur allemand s’inscrit dans une logique de rigueur et de discipline tactique souvent associée au football germanique. Hey, fort de ses expériences à l’international – notamment en Afrique et en Asie – doit maintenant prouver qu’il peut s’adapter aux exigences spécifiques du championnat algérien. Or, les contraintes structurelles locales, entre infrastructures limitées, instabilité institutionnelle et pressions multiples, risquent de compliquer l’application d’une méthode exigeante.
Dans un contexte où l’ES Sétif a terminé la saison 2024-2025 à une décevante 6e place, la direction semble vouloir marquer les esprits avec un recrutement à l’étranger, en espérant raviver la flamme des supporters. Pourtant, Pour que ce pari soit gagnant, il faudra plus qu’un nom prestigieux : une vraie stratégie, de la patience, et une gestion professionnelle à tous les niveaux.
L’arrivée d’Antoine Hey, bien que séduisante sur le papier, pourrait s’apparenter à un effet d’annonce plus qu’à une révolution durable.