L’expansion de la politique de répression et la suppression de la liberté d’expression confirment que le système dictateur des généraux en Algérie n’a pas tiré les leçons du printemps arabe et considère toujours que les anciennes méthodes sont capables d’atteindre leur objectifs, ce qui révèle une grande myopie du régime et la négligence des développements les plus importants dans l’arène arabe, en particulier ceux liés à la conscience sociale des masses. Ce qui a provoqué les manifestations conscientes de février, l’année dernière en Algérie.
En effet, les manifestations populaires ont ébranlé le trône des généraux ces derniers mois et dont l’influence en Algérie persiste toujours à l’est et à l’ouest du pays malgré la pandémie du Coronavirus, indiquant un changement qualitatif dans la nature de la prise de conscience du peuple algérien et de son point de vue par rapport à la politique de répression pratiquée par le système des généraux. En fait, l’histoire révolutionnaire a prouvé que la répression politique, quelle que soit sa gravité, reste incapable de parvenir à la paix sociale, mais plutôt l’un des principaux moteurs de la demande sociale. Mais quand la stupidité des généraux arrive à exporter l’oppression, c’est le sommet de la faillite.
En effet, les déclarations lors d’une émission télévisée diffusée par la chaîne « France 24 » ont fait beaucoup de bruit, au point que l’ambassadeur de France en Algérie a été convoqué par le ministère algérien des Affaires étrangères. Les généraux ont exprimé leur mécontentement face à ces déclarations. Quant aux autorités françaises, leur réponse a été exprimée par l’ambassadeur de France en Algérie, qui a déclaré aux médias français qu’il avait été sollicité par le ministère algérien des Affaires étrangères, en disant que «Tous les médias en France jouissent d’une totale indépendance éditoriale et sont protégés par la loi».
Il est rapporté que le ministère algérien des Affaires étrangères a demandé à l’ambassade d’Algérie en France de porter plainte contre France 24 devant les tribunaux français compétents, afin que le monde connaisse le statut de la presse libre et de l’opposition dans le pays de « Mickey ».
