Les prix du pétrole ont chuté mercredi, s’appuyant sur les pertes récentes.
C’est déjà le troisième jour de bourse consécutif avec une baisse des prix sur le marché du pétrole, bien que les prix aient subi une pression de vente nettement plus importante au cours des deux derniers jours. Un baril (159 litres) de North Sea Brent coûtait 72,17 dollars américains vers midi. C’était 24 cents de moins que la veille. Le prix du baril de l’American West Texas Intermediate (WTI) a baissé un peu plus de 43 cents à 70,13 $.
Sur le marché, la chute des prix du pétrole depuis le début de la semaine s’explique par la propagation de la variante delta du virus corona et les inquiétudes concernant les nouvelles restrictions de mobilité. « Les prix du pétrole restent sous le charme des inquiétudes de la demande », a commenté Barbara Lambrecht, experte en matières premières de la Commerzbank. Elle a notamment évoqué les risques de demande en Chine, qui sont le « sujet dominant » sur le marché pétrolier. La nervosité est particulièrement grande sur le marché pétrolier car la demande de pétrole est sévèrement affectée par les restrictions de mobilité dans le cadre de la lutte contre Corona
Une attaque de drone contre un pétrolier au large d’Oman, qui a eu lieu fin juillet, n’a pas réussi à faire grimper les prix du pétrole pour le moment. L’OTAN a appelé l’Iran à se conformer à ses obligations internationales. L’alliance déclare que la Grande-Bretagne, les États-Unis et la Roumanie sont parvenus à la conclusion que l’Iran était très probablement responsable de l’incident, a déclaré mardi un porte-parole de l’OTAN.
L’attaque du drone est considérée comme explosive car elle a eu lieu sur une importante route commerciale maritime. Sur la côte d’Oman, entre autres, passent des navires qui opèrent entre le golfe Persique et les pays de l’UE.