Treize Palestiniens, dont trois chefs du Djihad islamique ainsi que quatre enfants, sont tombés en martyres dans des frappes aériennes israéliennes tôt mardi matin dans la bande de Gaza, ont annoncé les autorités locales. Cette action intervient moins d’une semaine après l’annonce d’une trêve entre Israël et les combattants du Djihad islamique à Gaza, faisant craindre une nouvelle spirale de violence dans la région.
L’armée israélienne a exhorté les Israéliens vivant dans un rayon de 40 km autour du territoire à rester près d’un abri, en cas de tirs de roquettes palestiniennes. Selon l’armée, les frappes ont mobilisé 40 aéronefs et ont visé trois commandants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Djihad islamique, à Gaza et à Rafah, à la frontière avec l’Égypte.
Richard Hecht, porte-parole militaire, a déclaré aux journalistes : « Nous avons atteint les objectifs que nous voulions atteindre ». Le Djihad islamique, considéré comme une organisation « terroriste » par Israël, l’Union européenne et les États-Unis, a confirmé la mort de trois de ses responsables, identifiés comme Jihad Ghannam, Khalil Al-Bahtini et Tareq Ezzedine.
Selon le ministère de la Santé à Gaza, les frappes ont fait 13 morts, dont quatre enfants, et une vingtaine de blessés. Un citoyen russe, médecin, son épouse et l’un de leurs enfants ont également été tués, d’après un message publié sur Facebook par la représentation russe à Ramallah, en Cisjordanie.
Des milliers de personnes ont assisté aux funérailles des martyres à Gaza, ont rapporté des journalistes de l’AFP. La situation dans la région demeure tendue, avec la possibilité d’une escalade des violences entre Israël et les groupes armés palestiniens.