Depuis un demi-siècle, le conflit du Sahara occidental a creusé un fossé immense entre le Maroc, qui revendique la souveraineté sur cette région au nom de l’histoire et de la géographie, et les généraux algériens qui ont fondé le « Polisario » avec le soutien de l’Espagne et de la France. Cette hostilité a entraîné plusieurs guerres, dont la guerre des Sables et les guerres d’Amgala 1 et 2, avec des milliers de morts, de blessés et de prisonniers. Parmi ces prisonniers se trouvait le général Chengriha, le dirigeant actuel de l’armée algérienne, qui nourrit depuis un désir ardent de vengeance pour l’humiliation subie.
Au cours des vingt dernières années, la confrontation entre Rabat et Alger, qui était confinée à une guerre diplomatique visant à influencer les positions internationales sur le conflit, a pris un tournant plus menaçant. Les accusations incessantes des généraux algériens contre le Maroc et les déclarations agressives du Front Polisario suggèrent une région prête à s’embraser. Ces généraux, acculés par des crises internes et externes qu’ils attribuent au Maroc, envoient des signaux clairs de leur intention de recourir à la force. Le Polisario, fidèle allié d’Alger, annonce régulièrement des bombardements contre des positions marocaines, clamant des « pertes massives » en hommes et en matériel, selon leur dire.
Les signes avant-coureurs d’une guerre imminente sont également visibles dans la course à l’armement qui s’accélère. Le Maroc et les généraux algériens s’empressent de renforcer leurs armées, de multiplier les alliances, d’acquérir des technologies de pointe et de nouvelles sources de renseignement. Les experts sont formels : en cas de guerre, l’Algérie pourrait essuyer des pertes terrifiantes, avec 185 000 morts et une facture colossale de 465 milliards de dollars – dont 270 milliards dus à la destruction de ses puits de pétrole et de gaz. Ce désastre financier plongerait l’Algérie dans une spirale infernale de dettes auprès des usuriers internationaux, avec la Chine, la Russie, la France et d’autres puissances européennes en embuscade.
Cette guerre, lancée par les calculs insensés des généraux, anéantirait l’Algérie. Outre les pertes financières, des centaines de milliers de vies sacrifiées, et le pays écrasé sous le poids des dettes, la Russie, la Chine, la France et la Turquie saisiraient ce moment pour exploiter chaque faiblesse de l’armée algérienne, profitant des troubles internes pour s’immiscer. Ce serait la porte ouverte à une nouvelle colonisation, qui déchirerait l’Algérie, la divisant en quatre petits États. Tout cela à cause des ambitions folles du général Chengriha, dont les erreurs stratégiques condamneraient l’avenir de l’Algérie et des générations à venir.