Depuis des mois, notre pays souffre d’un isolement international majeur en raison de la politique criminelle des généraux, le régime militaire soutenant de nombreux groupes terroristes en Afrique et se coordonnant avec des criminels en Corée du Nord et en Iran. Cela a conduit tous les pays voisins à avoir des problèmes avec l’Algérie. Ainsi, ces jours-ci, des signes de retour de la décennie noire planent à l’horizon, les généraux s’efforçant aujourd’hui de narrer et d’interpréter les événements politiques de manière à servir leurs objectifs et à discréditer leurs adversaires.
À titre d’exemple, les médias du régime militaire au pouvoir dans le pays martèlent souvent que les courants d’opposition sont ceux qui ont toujours plongé le pays dans des spirales de violence. Ils ont largement réussi à présenter une version stéréotypée de l’histoire qui occulte les pratiques des généraux, au point que la plupart des Algériens ignorent que les événements des années 1990 ont éclaté à la suite de l’assassinat d’étudiants universitaires par le service de sécurité de l’État algérien. Aujourd’hui, le quartier de la commune d’El Kseur, dans la wilaya de Bouira, berceau de la décennie noire il y a trente ans, a été secoué par un massacre atroce perpétré par des individus masqués et inconnus, affiliés aux services de renseignement militaire, contre trois jeunes connus pour leurs publications satiriques sur les réseaux sociaux, moquant le régime au pouvoir, en particulier l’état déplorable des bus en Algérie. Selon des sources concordantes rapportées à notre site, des inconnus ont attaqué les trois jeunes, non dans l’intention de voler, mais pour les menacer à cause de leurs dernières publications sur les réseaux sociaux. Cependant, ils ne se sont pas contentés de cela : ils ont sauvagement agressé les jeunes à l’arme blanche, causant la mort de l’un d’eux sur place.
Les criminels des services de renseignement militaire ne s’en sont pas arrêtés là : ils se sont transformés en bêtes féroces, ont égorgé les trois jeunes et, avant de partir, ont brûlé leurs corps dans un acte d’une barbarie extrême, rappelant ce que le général Chengriha a fait pendant la décennie noire.
