Selon une source bien informée, le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale, Ahmed Gaïd Salah, commençait à perdre patience et que sa dernière concession aux manifestants sera d’éliminer le premier ministre Noureddine Bedoui et son gouvernement, en réponse aux demandes du peuple algérien ou du soi-disant mouvement populaire.
Le Premier ministre Noureddine Bedoui devrait démissionner ainsi que d’autres membres de son cabinet devant le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, dans les semaines à venir, confirmant le souhait des Algériens.
Nos sources ont mentionnées que le Premier ministre Noureddine Bedoui qui a été chargé de préparer les futures décisions sous forme de réponses ou de concessions de la part de l’autorité en prévision de ce que Gaid Saleh appelle dialogue et négociation, est très proche de quitter le gouvernement, dans le cadre des arrangements qui précèderont le dialogue entre l’opposition et les représentants du mouvement et de l’autorité représentée par l’armée et la présidence.
Il est certain que le départ de Noureddine Bedoui et de son gouvernement constitue désormais une urgence compte tenu de la situation économique actuelle alors que les derniers indicateurs ont révélé que l’Algérie avait atteint le stade du danger réel, puisque les réserves de change continuent de diminuer de manière inquiétante selon ceux qui s’intéressent aux affaires du pays et les spécialistes de l’économie.
De plus, le peuple demande le départ de Bedoui qui a été nommé par l’ancien président Abdelaziz Bouteflika et considéré comme un prolongement de l’ancien régime.*
Il ne fait aucun doute que si Bedoui démissionne lui et son gouvernement, cela contribuera de manière significative à calmer l’esprit des manifestants du mouvement populaire qui rejette ce gouvernement, puisque c’est l’une des dernières décisions de l’ancien président et de son frère Said Bouteflika.
Les mêmes sources ont expliquées que si les manifestations restent malgré le limogeage de Bedoui, Gaid salah utilisera la force pour faire taire tout le monde.
Mais en réponse à cette menace, des militants ont affirmé qu’ici, le courage du peuple algérien serait mis à l’épreuve, et nous entrerons dans la vraie phase de la lutte à l’instar du peuple soudanais courageux et on verra qui est vraiment le lâche.