Dans notre cher pays, nous produisons chaque année un million 987 mille tonnes de déchets spéciaux et dangereux, dont une part importante est remplie de toxines et de gaz mortels, établissant ainsi un nouveau record, en plus de celui des files d’attente humaines. Mais aujourd’hui, chaque décharge chez nous cache un bébé abandonné parmi les ordures et les immondices.
La cheffe du département des déchets spéciaux et dangereux par procuration, a confirmé lors d’une journée d’information sur ce type de déchets que les batteries usagées et les huiles toxiques usées sont en tête des déchets dangereux.
S’ajoutent à cela les pneus en caoutchouc, les appareils électroniques, et les matériaux plastiques qui persistent longtemps dans l’environnement, ainsi que les carcasses d’animaux morts et les restes de viande de mulets et d’ânes utilisés dans les hôtels et restaurants, encouragés par Tebboune lui-même, après que le mufti de la République a déclaré que ces viandes étaient halal et consommables pour les humains.
La responsable a brièvement mentionné les nourrissons et les nouveaux-nés que leurs mères célibataires jettent dans les décharges, en donnant des chiffres alarmants : environ 300 bébés sont abandonnés quotidiennement à travers les wilayas du pays.
Cela soulève de nombreuses questions auxquelles nous n’avons toujours pas de réponses satisfaisantes. La même intervenante a ensuite évité ce sujet important pour déclarer que les déchets industriels intéressent les institutions spécialisées en raison de leur valeur économique.
Selon une étude récente menée par l’agence, l’Algérie produit annuellement 651 000 tonnes de batteries usagées, dont 13 % sont recyclées. Le pays génère également 249 000 tonnes de pneus usagés par an, dont seulement 4 % sont valorisés.
Nous avons tenté d’aborder la question des enfants abandonnés avec la responsable, mais elle a complètement ignoré nos questions, terminant la rencontre par un « Vive l’Algérie » avant de partir.