Nous vivons pour voir l’effondrement de notre pays mutilé, où la corruption a gangréné toutes les institutions et administrations déjà fragiles. Un peuple misérable, réduit à fouiller dans les poubelles, se bat pour les miettes laissées par des généraux séniles. Les femmes, quant à elles, vendent leur dignité pour un kilo de bananes ou un litre d’eau potable. Certaines donnent naissance à des enfants illégitimes sans pères connus, prêtes à s’enfuir avec le premier étranger venu pour échapper à l’enfer de cette « nouvelle Algérie ».
Dans ce contexte, le régime criminel, accumulant échecs humiliants et pertes sur tous les fronts, ose demander à la communauté internationale de réformer le Conseil de sécurité de l’ONU !
Lors d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations unies consacrée à la représentation équitable au sein du Conseil de sécurité et à l’élargissement du nombre de ses membres, le représentant du régime militaire algérien à New York, le figurant Amar Bendjama, a déclaré que « le monde a beaucoup changé depuis la création du Conseil en 1945 ». Selon lui, la composition actuelle du Conseil « ne reflète plus les réalités mondiales » et sa légitimité ainsi que son efficacité « sont de plus en plus remises en question », notamment en ce qui concerne le droit de veto des cinq membres permanents.
Une déclaration téméraire, à l’image de celle de l’inénarrable ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, lors d’un sommet arabo-islamique. Ce dernier avait proposé un blocus total d’Israël avant que le ministère des Affaires étrangères ne se rétracte maladroitement, tentant de désamorcer la polémique avec des explications ridicules.
De la même manière, Amar Bendjama, ce « nain diplomatique », s’est aventuré à défier les cinq membres permanents du Conseil, véritables puissances mondiales, dans une posture absurde, comparable à celle d’un singe nu qui se croit l’égal d’une meute de lions féroces.
Cette gesticulation pathétique illustre bien l’état du régime militaire, qui danse désormais la danse du coq égorgé, se débattant dans tous les sens, sans savoir d’où viendra le coup fatal.