Sous le règne du calife Omar ibn al-Khattab, il était impensable de couper la main d’un voleur contraint de dérober pour nourrir sa famille, une pratique qui reflétait un profond sens de l’humanité et de la solidarité sociale.
Aujourd’hui, en Algérie, gouvernée par une élite militaire décriée, un citoyen risquerait la prison pour avoir volé un kilo de pommes de terre ou de lentilles pour subvenir aux besoins de sa famille. Quant aux femmes poussées à la prostitution, elles ne sont pas sanctionnées pour leur activité, mais parce qu’elles ne respectent pas les règles tacites de ce commerce, privant ainsi les généraux de leur part.
Dans un contexte tout aussi paradoxal, l’Autorité de la transparence et de la prévention de la corruption a récemment organisé des journées de sensibilisation sur l’enrichissement illicite des petits fonctionnaires, mettant l’accent sur les déclarations de patrimoine et la lutte contre la corruption.
Une initiative qui détourne l’attention du véritable problème : les hauts responsables et les généraux, identifiés par l’opinion publique comme les principaux fossoyeurs des richesses nationales.
Alors que le peuple s’interroge sur le sort de milliards de dollars, les élites, protégées par un système opaque, continuent d’amasser des fortunes colossales, laissant les citoyens dans la pauvreté et le désespoir.