Des signes d’une nouvelle révolte émergent à travers les régions de la République algérienne, sous le slogan retentissant « Nous ne sommes pas satisfaits- Manich Radi ». Cette montée de la colère survient après que la patience des citoyens, déjà éprouvés par la pauvreté, a été poussée à bout par l’hypocrisie et les mensonges du gouvernement militaire. Ce dernier, accusé de détourner son attention vers les mouvements séparatistes en Afrique et ailleurs, est pointé du doigt pour des transactions d’armes douteuses et pour subventionner des mercenaires avec des salaires exorbitants.
Le peuple algérien, qui avait déjà mené un mouvement historique en 2019, renversant le cinquième mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, se retrouve aujourd’hui dans une situation similaire. Les citoyens dénoncent une gouvernance militaire qui, selon eux, a plongé le pays dans la faim, la pauvreté, l’ignorance et la propagation de maladies sexuellement transmissibles, de la prostitution et de l’homosexualité. L’Algérie, autrefois fière, est décrite comme un « grand bordel » où règnent la corruption et la dépravation.
Les files d’attente s’allongent, la valeur du dinar algérien s’effondre, et le nombre d’ennemis de la « bande de généraux » augmente, tant parmi les pays arabes, africains, européens qu’américains. Cette situation témoigne de l’échec des dirigeants militaires sur tous les fronts, tant internes qu’externes.
Face à cette crise, le peuple algérien clame haut et fort : « Nous ne sommes pas satisfaits de notre situation et de celle de nos enfants. Nous ne sommes pas satisfaits de la faim et de la soif qui épuisent nos corps et fatiguent nos âmes. Nous ne sommes pas satisfaits de la mauvaise réputation que les Algériens, hommes et femmes, ont dans le monde à cause de l’homosexualité, de la prostitution, du manque d’honneur et de la facilité des apparences. Nous ne sommes pas satisfaits de la propagation des maladies dangereuses, des ordures et de la saleté dans les quartiers de toutes les régions. Nous ne sommes pas satisfaits de l’asservissement des militaires aux simples citoyens. Nous ne voulons pas d’un État militaire, nous le voulons civil avec des élections légitimes et non falsifiées. »
Cette nouvelle vague de contestation promet de secouer les fondements du pouvoir en place, alors que le peuple algérien réclame justice, dignité et un véritable changement politique.