À chaque occasion internationale des droits de l’homme, ou même sans aucune occasion, les médias de l’assainissement sortent et aboient sur le niveau élevé atteint par notre pays en matière de qualité des droits de l’homme et de fourniture de conditions de vie décentes en Algérie. Récemment, le hashtag (Nous voulons de l’eau et nous voulons nous laver) circulait dans toute la république à travers toutes les provinces après la crise de coupure d’eau pour les citoyens. Avant cela, il y avait le hashtag (Donnez-nous des pilules contraceptives ou fermez les frontières) après l’afflux de touristes du Golfe, de ressortissants chinois, africains et libyens qui ont causé la corruption dans notre pays, et d’autres hashtags qui ont envahi le pays, jusqu’au dernier hashtag #Manish_radi qui, espérons-le, marquera la fin du gang.
Notre pays affligé a connu une vaste campagne d’arrestations menée par les autorités militaires contre les citoyens rejoignant la campagne du hashtag #Manish_radi (Je ne suis pas satisfait) qui a envahi les plateformes de médias sociaux ces derniers jours. L’organisation Shuaa pour les droits de l’homme a confirmé que ces arrestations arbitraires sont survenues à la suite de l’expression par le peuple misérable de son rejet des conditions politiques et sociales actuelles dans le pays, ce qui a suscité une vague de condamnations locales et internationales. Ces arrestations constituent une violation flagrante de la constitution nationale qui garantit la protection de la liberté d’expression et de manifestation pacifique en Algérie.
Au lieu de respecter ces droits, les autorités militaires ont choisi de recourir à une politique de répression et d’intimidation, une étape qui met en lumière le contraste frappant entre les textes législatifs et leur application pratique dans le pays.