À l’approche de la fin de l’année, notre pays connaît une augmentation drastique des violations des droits de l’homme et de la répression des citoyens. Plusieurs organisations ont critiqué la poursuite par le gouvernement des généraux de ses politiques répressives, de harcèlement et de l’usage excessif de la force contre les manifestants, les militants des droits de l’homme et les protestataires contre la cherté de la vie, la pénurie de nourriture, d’eau et d’électricité, ainsi que la propagation de la corruption, des maladies et de la prostitution de manière effrayante dans tout le pays.
Face à l’incapacité des autorités à mettre en place des mécanismes efficaces garantissant les droits et les libertés, l’Union algérienne pour l’éducation (Orientation populaire démocratique) a condamné la détérioration générale de la situation des droits de l’homme et l’augmentation des attaques contre les libertés publiques dans notre pays. Les violations graves des droits de l’homme se poursuivent, incluant les arrestations arbitraires, les procès politiques, la répression des libertés, les poursuites contre les journalistes et les blogueurs, et les restrictions à leur encontre, notamment après la campagne « Manish Radi ». L’Union a également dénoncé, dans un communiqué, le blocage du travail syndical, la violation du droit de manifester pacifiquement et d’exercer le droit de grève, ainsi que l’adoption d’une approche répressive et arbitraire contre les enseignants en grève et les médecins en arrêt de travail, y compris leur suspension temporaire, la retenue de leurs salaires et les restrictions imposées à leurs familles.
Des associations locales de défense des droits de l’homme ont enregistré que, depuis la guerre de génocide et les crimes contre l’humanité perpétrés par l’entité sioniste contre le peuple palestinien, 670 militants, dont des enfants et des femmes, ont été poursuivis devant le tribunal de première instance pour avoir organisé une manifestation de protestation appelée par des partis d’opposition et des associations de défense des droits de l’homme, qui s’est terminée par la répression de la manifestation, le passage à tabac et l’arrestation arbitraire des manifestants.
Dans ce contexte, plusieurs partis d’opposition, tant au niveau local qu’à l’étranger, ont dénoncé les attaques continues contre les droits et les libertés dans le pays, l’imposition de nouvelles restrictions au droit d’organisation et de rassemblement, les restrictions à la liberté d’opinion et d’expression, et la poursuite des arrestations de journalistes, militants, blogueurs, défenseurs des droits de l’homme et activistes des mouvements sociaux, ainsi que la soumission de certains d’entre eux à des poursuites judiciaires et à des procès injustes, ce qui précipite l’avènement d’une nouvelle décennie noire dans le pays.