Les prix du pétrole ont augmenté vendredi à la suite de la fermeture d’un important oléoduc reliant le Canada aux États-Unis, mais sont sur la voie d’enregistrer leur plus forte baisse hebdomadaire depuis des mois, alors que les perspectives de la demande de carburant s’assombrissent.
Le cours du pétrole Brent, a augmenté de 55 cents, soit 0,72%, à 76 dollars et 70 cents le baril.
Le West Texas Intermediate (WTI) s’échangeait en hausse de 0,8% vendredi, en hausse de 52 cents ou 0,73% à 71 dollars et 98 cents le baril.
La nouvelle de l’accident qui a provoqué la fermeture de l’oléoduc Keystone de la société canadienne TC Energy aux États-Unis a fait grimper les échanges pétroliers pendant une courte période jeudi, mais les prix ont finalement clôturé sur une baisse car, à partir du marché point de vue, La fermeture de ce pipeline était temporaire. Plus de 14 000 barils de pétrole brut se sont échappés de cet oléoduc au Kansas, qui a été l’un des plus importants déversements de pétrole aux États-Unis au cours de la dernière décennie.
Selon Robert Cowan, analyste chez RBC Capital, les perturbations précédentes causées par des fuites dans le pipeline duraient généralement environ deux semaines, mais la dernière perturbation peut être plus longue en raison de la pénétration de pétrole dans une rivière.
Selon les économistes, l’augmentation des cas de Covid-19 est susceptible de supprimer la croissance économique de la Chine au cours des prochains mois, et le processus de reprise économique commencera probablement fin 2023.
Un autre facteur négatif pour les prix du pétrole sera la récession à court terme de l’économie américaine l’année prochaine. Dans une enquête de Reuters, les économistes ont prédit une récession de l’économie américaine l’année prochaine et ont annoncé que la Banque centrale américaine approuverait une augmentation des taux d’intérêt inférieure à 50 points lors de sa réunion du 14 décembre.
Les analystes s’attendent à ce que la Banque centrale européenne relève ses taux d’intérêt de 50 points de base lors de la réunion de la semaine prochaine, malgré la zone euro en récession et aux prises avec une inflation à cinq fois son niveau cible, selon les données de Reuters et le porte à 2%