Les prix du pétrole brut Brent ont atteint leur plus haut niveau en plus de deux mois, grimpant à 87,50 $ le baril en raison de plusieurs facteurs clés. Tout d’abord, l’impact anticipé de l’ouragan Beryl sur la production pétrolière a provoqué une montée en flèche des prix, renforcée par un rapport optimiste de l’Energy Information Administration des États-Unis sur les stocks de pétrole. Les prévisions météorologiques indiquant une possible perturbation de la production dans le golfe du Mexique ont également soutenu cette hausse.
Claudio Galimberti de Rystad Energy a souligné que ces gains récents sont soutenus par des fondamentaux solides, incluant une réduction notable des exportations de pétrole brut de l’OPEP et de la Russie. Cette diminution coïncide avec la hausse saisonnière de la demande, particulièrement marquée aux États-Unis pendant la période estivale de conduite. En effet, un nombre record d’Américains a voyagé pour le week-end du 4 juillet, stimulant la demande de carburant et contribuant à maintenir les prix élevés.
Les perspectives à court terme prévoient une continuation de cette tendance haussière, avec des analystes évoquant la possibilité que les prix du pétrole Brent dépassent les 90 $ le baril. Cependant, la question clé reste de savoir jusqu’où l’OPEP est prête à laisser les prix monter avant d’envisager d’assouplir les restrictions de production. La situation au Nigeria, confronté à des défis persistants tels que le vol de pétrole et le vandalisme des pipelines, continue également d’influencer le marché en limitant l’augmentation de la production.
Bien que les perspectives à court terme restent optimistes pour les prix du pétrole, l’évolution future dépendra largement des décisions stratégiques de l’OPEP et de l’évolution des conditions géopolitiques et météorologiques mondiales.