Paris, 14 juillet 2025 – Le ciel parisien a vibré d’une énergie inédite pour cette Fête nationale. Sous les arches lumineuses de la Tour Eiffel, 1 100 drones synchronisés par intelligence artificielle ont offert un ballet céleste mêlé aux éclats du feu d’artifice traditionnel. Résultat : un spectacle hybride, spectaculaire et résolument tourné vers l’avenir.
Pour la deuxième année consécutive, la Ville de Paris a misé sur cette alliance entre technologie et tradition. Orchestré par le Groupe F, le show a mobilisé 120 points de tir, dont plus de 80 directement installés sur la Dame de Fer. Au sol, des dizaines de milliers de spectateurs ont envahi le Champ-de-Mars pour admirer ce tableau vivant, éphémère et visuellement saisissant.
Mais derrière l’émerveillement, une ambition claire : réduire l’impact environnemental des festivités. Moins de bruit, moins de fumée, moins de résidus. L’usage de drones permet de dessiner dans le ciel des images nettes, narratives, poétiques, tout en répondant aux préoccupations écologiques grandissantes.
Le spectacle s’est articulé en quatre grandes séquences et onze tableaux, entre hommages à la Seine, au Brésil – dans le cadre de la Saison culturelle croisée – et à l’Accord de Paris sur le climat, dont on célébrait le dixième anniversaire. Une partition visuelle mêlant art, mémoire et engagement.
Paris ne se contente plus de tirer des feux, elle réinvente le 14 Juillet, en transformant le ciel en écran géant où se dessine une nouvelle manière de célébrer : spectaculaire, durable, universelle.Pour la deuxième année consécutive, la Fête nationale a offert à Paris un spectacle inédit mêlant tradition et innovation. Le feu d’artifice de la Tour Eiffel a été accompagné par la chorégraphie lumineuse de 1 100 drones, une prouesse technologique qui s’inscrit dans une volonté de rendre ces célébrations plus respectueuses de l’environnement.
Organisé par le Groupe F, responsable des éditions précédentes, le spectacle a rassemblé 120 points de tir, dont plus de 80 directement installés sur la Tour Eiffel. Avec un budget stable d’environ 700 000 euros, cette édition a réduit le nombre de feux d’artifice classiques grâce à la participation massive des drones, qui permettent de diminuer l’impact écologique tout en offrant une animation visuelle spectaculaire.
En effet, au-delà de leur esthétisme, les drones participent à atténuer les effets néfastes des feux d’artifice sur la nature et la faune urbaine. Les artificiers eux-mêmes reconnaissent que les explosions traditionnelles génèrent non seulement un bruit important, mais aussi des rejets polluants issus de la combustion. L’Association Paz, engagée pour le bien-être animal, dénonce depuis plusieurs années les troubles causés par ces spectacles pyrotechniques aux animaux, y compris en milieu urbain.
Le spectacle de 2025, structuré en quatre grandes séquences et onze scènes, s’articule autour de deux thèmes majeurs : la protection de l’environnement et la culture brésilienne. Cette thématique rappelle le dixième anniversaire de l’Accord de Paris sur le climat, signé lors de la 21e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, et fait écho à la Saison culturelle Brésil-France qui se déroule actuellement à Paris.
Après une année 2024 marquée par des restrictions liées aux Jeux olympiques qui avaient privé le public de l’accès au Champ-de-Mars, les Parisiens et visiteurs ont pu cette fois admirer le spectacle grandeur nature, dans une atmosphère festive et respectueuse de la planète.