Le chef de l’Etat Abdelkader Bensalah a reçu le jeudi 25 juillet à Alger, les six membres de la commission chargée de mener le dialogue national inclusif et la médiation, annonce communiqué de la Présidence de la République publié par l’APS
Dans une déclaration à la presse, à l’issue de cette rencontre avec Besalah , les membres du Panel des personnalités en question ont fait savoir que leur participation à cet effort collectif pour sortir de cette crise découlait de leur « engagement devant la nation et au peuple », affirmant que le dialogue national était « le seul moyen à même de garantir une issue pacifique à la hauteur des aspirations des Algériens et Algériennes ».
les membres du Panel des personnalités, appelé à mener » ce dialogue, composé notamment de Karim Younès, ex-président de la Chambre basse et ancien ministre d’Abdelaziz Bouteflika, Fatiha Benabbou, professeure de droit public, et Smail Lalmas, chef d’entreprise. Y figurent également Bouzid Lazhari, professeur de droit public et ancien parlementaire de la Chambre haute, ainsi qu’Abdelwahab Bendjelloul, syndicaliste de l’enseignement, et Azzedine Benaissa, universitaire.
A ce propos, M. Younes a déclaré « nous insistons, en tant que commission, sur le fait que ce dialogue auquel a appelé le Chef de l’Etat, doit intervenir en réponse aux revendications légitimes du peuple, sorti manifester pour revendiquer une Algérie démocratique et nouvelle, comme le souhaitaient nos aïeuls, artisans de la Révolution de Novembre ».
Les membres du Panel des personnalités appelées à conduire et à mener le dialogue national ont mis l’accent sur l’impératif pour l’Etat de prendre des mesures d’apaisement à même de créer un climat devant conduire nécessairement à un dialogue sincère qui exprime les vœux et les revendications populaires et qui mènerai à l’organisation d’une élection présidentielle transparente, régulière et libre dans les plus brefs délais ».
La commission appellent à la libération de tous les détenus du hirak », « la levée de toutes les formes de pression sur les médias », et « la garantie de toutes les conditions et les facilitations à même de permettre aux citoyens d’exercer leurs droits constitutionnels dans les manifestations et les rassemblements pacifiques ».
M. Bensalah, dont l’intérim a constitutionnellement pris fin le 9 juillet, avait proposé « un processus de dialogue conduit et mené en toute liberté et en toute transparence » et sans la participation de l’État ni de l’armée, lors de son discours du 3 juillet 2019 dans le cadre d’une offre politique globale.