Dans le cadre de la lutte contre la spéculation, le ministre du Commerce Kamel Rezig a confirmé la décision d’interdire la vente de l’huile de table aux mineurs qui est entrée en vigueur depuis le jeudi 6 janvier 2022.
« Des enfants étaient exploités par des indélicats afin d’obtenir de l’huile de table destinée à la spéculation », a fait savoir M.Rezig dans un communiqué publié en marge de sa visite à Oran
Le ministre a affirmé que « les équipes commerciales, en coopération avec la gendarmerie et la police, surveillent depuis près d’un mois, le comportement des consommateurs et ouvreront en coordination avec les services de sécurité à punir tous qui ceux qui sont à l’origine de la pénurie de ce produit de large consommation ».
Pour le même responsable, “la consommation irrationnelle de l’huile de table et la spéculation ont provoqué la pénurie de ce produit dans certaines wilayas”, a-t-il expliqué, ajoutant que “l’Algérie occupera en 2022 la première place en Afrique dans l’exportation de la matière première entrant dans la production de l’huile”.
Par ailleurs, Kamel Razek a assuré que la nouvelle loi contre la spéculation « sera appliquée à la lettre et toute personne stockant l’huile à des fins spéculatives sera traduite en justice »,
A ce propos, le ministre a souligné que que son département et les services de sécurité “sont résolus à traduire devant la justice tout spéculateur et ce, dans le cadre de la nouvelle loi contre la spéculation”.
La loi relative à la lutte contre la spéculation illicite qui a été publiée dans le Journal officiel du 29 décembre 2021, prévoit des peines d’emprisonnement allant de 3 à 30 ans de prison et des amendes financières pouvant atteindre les deux millions de dinars contre les spéculateurs.
Depuis quelques semaines, plusieurs produits alimentaires de large consommation, connaissent une rareté sur les étalages des commerces et une hausse des prix dans plusieurs wilayas du pays. Il s’agit, essentiellement de l’huile de table.