Le président de la république Abdelmadjid Tebboune , a donné plusieurs instructions lors de la réunion du Conseil des ministres, qui s’est tenue hier dimanche 25 décembre 2022, sous sa présidence.
En effet, le chef de l’état a ordonné une hausse des salaires des travailleurs, une augmentation des pensions des retraites et une revalorisation des allocations chômages, indique un communiqué du conseil des ministres.
Pour ce qui concerne l’augmentation des salaires des fonctionnaires, le président de la République a donné des instructions au gouvernement pour augmenter les salaires sur les deux années 2023-2024, avec niveau annuel oscille entre 4 500 dinars à 8 500 dinars, selon les grades, et ce afin que les augmentations approuvées durant la période 2022-2023-2024, atteignent 47%, précise un document sanctionnant le conseil des ministres.
Le président Tebboune a instruit le gouvernement de relever le minimum d’allocation de retraite en Algérie à 15.000 dinars pour les retraites de moins de 10.000 dinars, et à 20.000 dinars pour ceux qui touchent 15.000 dinars.
Cette hausse est destinée à se conformer avec le salaire minimum qui a connu, quant à lui, une augmentation de 18 000 dinars à 20 000 dinars depuis 2021, révèle la même source.
Les jeunes diplômés chercheurs d’emploi et les chômeurs seront aussi touchés par cette hausse de revenu. A ce propos, le président Tebboune a décidé aussi de porter l’allocation chômage à 15.000 dinars nets au lieu de 13 000 dinars, en « plus de la prise en charge par l’Etat des charges de la couverture sociale des chômeurs pendant la période où ils bénéficient de l’allocation. »
Outre la hausse de l’allocation chômage, les jeunes chômeurs bénéficieront d’une couverture médicale (CNAS) durant toute la période de la recherche d’emploi. En résumé, ils pourront demander la carte chifa.
Par ailleurs, le président a demandé au gouvernement de « faciliter davantage » la création d’entreprises dans divers domaines, ce qui permettra à l’Algérie d’ « aller vers l’économie intelligente, dans le but d’absorber le chômage des jeunes ».
Dans ce contexte, le chef de l’état a demandé que « le délai de création d’une entreprise au niveau de l’administration ne doit pas dépasser un mois », tout en insistant sur « la nécessité d’harmoniser la grille salariale, sur le pouvoir d’achat d’abord, puis sur le soutien continu aux catégories sociales vulnérables, en tenant compte de la valeur du travail et de l’avancement de la production, comme deux principales références pour augmenter les salaires. »