À quelques semaines du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, l’équipe d’Algérie apparaît en alerte rouge sur le plan défensif. Si l’attaque, portée par Baghdad Bounedjah, attire naturellement les projecteurs, c’est la solidité de l’arrière-garde qui pourrait déterminer le parcours des Fennecs dans ce tournoi.
La défense algérienne connaît plusieurs absences et incertitudes. Certains titulaires ont été limités par des blessures récentes, tandis que la jeunesse de certains éléments engagés dans le groupe laisse planer des doutes sur la capacité à gérer des situations de haute pression. La fragilité de cette ligne arrière pourrait être exploitée par des équipes adverses, notamment lors de matchs où l’Algérie devra prendre l’initiative et ouvrir le jeu.
Contre des équipes comme le Soudan ou la Guinée équatoriale, la pression peut sembler moindre, mais ces rencontres exigent une discipline défensive stricte. Un laps de concentration pourrait coûter cher, surtout dans un tournoi où le moindre but encaissé peut peser lourd dans le classement. La capacité des défenseurs à rester concentrés, à bien couvrir les espaces et à communiquer efficacement sera décisive.
Dans ce contexte, le rôle des défenseurs expérimentés et du capitaine devient central. La défense doit fonctionner comme une unité soudée, avec des relais constants entre défenseurs centraux, latéraux et milieux récupérateurs. Toute faille individuelle pourrait mettre Bounedjah et ses coéquipiers dans des situations délicates, compromettant le rendement offensif attendu de l’équipe.
Alors que l’attaque algérienne repose sur Bounedjah, la fragilité défensive des Fennecs constitue un enjeu majeur à la veille de la CAN 2025. Si la défense ne trouve pas sa stabilité, même les performances exceptionnelles de l’attaquant vedette pourraient ne pas suffire à mener l’équipe vers le sacre au Maroc. La CAN sera ainsi autant un test pour les attaquants que pour la solidité de l’arrière-garde algérienne.



























