L’après-midi, le baril (159 litres) de Brent de la mer du Nord coûtait 113,72 dollars. C’était 6,09 $ de moins que la veille. Le prix du baril de la variété américaine West Texas Intermediate (WTI) a chuté de 7,11 $ à 110,50 $.
Les prix du pétrole avaient été plombés par la morosité des marchés financiers ces derniers jours. Plus récemment, la lutte de nombreuses banques centrales contre l’inflation avait de plus en plus fait craindre une récession. Surtout, la hausse importante des taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine cette semaine a semé l’incertitude. Une phase de faiblesse économique se traduirait également par une baisse de la consommation de pétrole brut.
L’expert de la Commerzbank, Carsten Fritsch, fait également référence aux dernières prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE). En conséquence, le marché du pétrole devrait être surapprovisionné au second semestre, car la production de pétrole aux États-Unis et au Canada augmentera de manière significative. La production russe, en revanche, a moins diminué qu’on ne le pensait auparavant.