Dans notre pays, le troisième au monde en termes d’économie et meilleur que tous les pays européens, on se demande toujours où s’arrêtera la montée folle de l’euro sur le marché noir des devises. Et où a disparu la devise étrangère ? Ces questions circulent massivement dans les rues ces derniers jours, après que la monnaie unique européenne a battu des records successifs, atteignant la barre des 260 dinars pour 1 euro. Les prémices de cette hausse de l’euro et du dollar américain sur le marché noir des devises ont commencé dès la fin des vacances d’été, avec le retour des expatriés vivant dans le Golfe et en Europe.
Alors qu’en fin août, 100 euros s’échangeaient contre 24 200 dinars algériens, la flambée s’est consolidée sur le marché noir dès le début de septembre, portant la valeur de 100 euros à 24 450 dinars algériens le 15 septembre, avant d’atteindre 25 000 dinars le 25 septembre, et environ 26 000 dinars ce mois-ci. En un mois seulement, la valeur du billet de 100 euros a augmenté de 1 800 dinars, une hausse soudaine et spectaculaire. Sur les traces de l’euro, le dollar américain a également commencé à grimper face au dinar sur le marché noir des devises. Tout cela se passe dans notre pays, le meilleur d’Afrique et la troisième économie mondiale, selon les déclarations du « mollusque » Tebboune. Un billet de 100 dollars américains, échangé début septembre contre 22 200 dinars algériens, valait pas moins de 22 900 dinars algériens le 30 septembre, soit l’équivalent de 229 dinars algériens pour un dollar, un nouveau record qui vient s’ajouter à la longue liste des records dans notre pays. Enfin, nous disons ce que répètent les esclaves des généraux : « Vive oncle Tebboune. »