Tout le monde en Algérie se demande ce qui se passe à la Direction générale de la sécurité nationale. Y a-t-il une grève de la police ou y a-t-il une lutte entre les faucons …
En effet, nos sources confirment qu’il y a une grande tension parmi les agents de la police à cause de la punition de milliers de policiers ainsi que leur transfert dans des zones reculées pour ne pas avoir respecté les ordres de réprimer les manifestants du Hirak.
Selon les mêmes sources, six mille policiers ont été limogés du service pour les raisons les plus insignifiantes depuis la chute de Bouteflika. Ainsi les généraux de l’armée ont pris le contrôle de la Direction générale de la sécurité nationale et ont commencé leur gestion de cet énorme service à la manière du policier sous les souliers des militaires …
De nombreux policiers demandent également des augmentations de salaire
Ainsi que le retour des policiers licenciés. En fait, les policiers ne sont pas les seuls au pays de Mickey à être fatigués de cette situation mais également les médecins, les professeurs, les étudiants, même les scientifiques des centres nucléaires et des recherches de la physique ont pris part à ce mouvement de protestation.
Le dénominateur commun de ces manifestations est que les manifestants trouvent toujours un seul interlocuteur devant eux qui sont les policiers, le bouclier protecteur du système des généraux défaillants, personne ne peut parler, ou négocier et personne n’a le courage de prendre une décision audacieuse et de résoudre un problème en suspens. C’est pour cette raison que les Algériens protestent contre des problèmes et des revendications qui datent de plusieurs décennies, de sorte que ce déficit a culminé avec les protestations des policiers. La marionnette des généraux, Tebboune, ne peut pas accepter la demande de création d’un syndicat de la police et ne peut pas approuver les augmentations de salaires et de subventions parce que c’est une question de budget et de trésorerie et il ne peut pas promettre qu’il mettra fin aux abus des généraux de l’armée contre les policiers parce que l’arbitraire fait partie d’une culture que son gouvernement et son régime entretiennent et ne peut pas gérer les détails des conditions de travail car il relève des pouvoirs d’un directeur général qui ne doit allégeance qu’aux généraux de l’armée.