Avec l’intensification des manifestations à Alger, en Kabylie ainsi que dans d’autres régions et sous les ordres du dirigeant du pays, le général Chengriha, la police a intensifié ses actions violentes contre les manifestants et a lancé une vaste campagne d’arrestations arbitraires parmi les militants qui ont dénoncé l’autorité oppressive.
En effet, les autorités ont imposé des restrictions sur les services Internet dans le pays, afin d’empêcher la publication des enlèvements de civils par le régime des généraux dictateur et l’attaque menée par les forces de renseignement contre les maisons de nombreux jeunes militants opposés au règne des généraux.
Un rapport de Human Rights Watch a déclaré: «Lorsque de nombreux Algériens ont courageusement manifesté dans les rues pour exiger pacifiquement le changement et le respect de leurs droits fondamentaux, les autorités ont réagi en réprimant les manifestants et en enlevant des civils, et c’est ce qui accroît la tension en Algérie».
Tous les signes visibles et cachés indiquent que l’Algérie s’approche rapidement d’une pente dangereuse qui peut la faire tomber dans une guerre interne ou du moins dans une phase d’affrontements entre la police et les citoyens dans plus d’une région.
En fait, tous les éléments conduisant à un séisme majeur de sécurité civile se sont rassemblés de telle sorte qu’il n’est plus permis de s’interroger: y a-t-il une guerre civile vraiment en Algérie?
Aujourd’hui, les Algériens répètent des phrases telles que la décennie noire a été plus facile que cette période du Coronavirus. À cette époque, il était possible de se cacher d’une balle ou des affrontements armés dans de nombreux cas. Alors qu’aujourd’hui, la mort de faim ou aux portes des hôpitaux et il n’y a aucune possibilité de sortir de ce cycle, mais la peur de ce qui va venir est devenue plus grande à la lumière du blocage de tous les horizons et de la lutte persistante entre les généraux pour les richesses de l’Algérie et le début du compte à rebours vers l’effondrement après la diffusion d’informations selon lesquelles, les banques internationales vont couper leurs relations bancaires avec l’Algérie, ce qui constituerait un coup fatal pour le pays.