Depuis un certain temps, la situation économique et sociale s’est aggravée parallèlement à la détérioration des conditions de vie. L’usage excessif du pouvoir, l’incapacité à généraliser l’application de la loi et la responsabilisation de quiconque enfreint la loi, sont toujours répandus. Les champs de l’exclusion, de la marginalisation et de la fragilité se sont élargis ces dernières années, de manière inédite. Nos partis politiques sont morts et sont devenus de simples spectres et fantômes. Après cette mort, des entités politiques ont émergé à la tête de ces partis avec leur seul capital, qui est l’ignorance et la compétition pour qui serait le premier à lécher les chaussures des généraux.
Le paradoxe dans lequel nous vivons est étrange. Le régime des généraux a largement profité de l’opportunisme des partis politiques puisqu’il n’a cessé de se renforcer quelles que soient les circonstances. Tandis que les partis politiques avec leurs diverses déclinaisons idéologiques n’ont cessé de reculer, au fur et à mesure de nombreux Algériens sont encore dans le flou, vers une lumière et une alternative qui devraient être totalement transparente, les libère de l’exploitation, de l’oppression, de la pauvreté, de la corruption, des pots-de-vin…
Beaucoup d’algériens attendent encore l’extinction de ces prédateurs sanguinaires (les généraux), qui vivent dans l’abondance grâce à ce qu’ils ont pillé de l’argent du peuple.
L’industrie, l’agriculture et le secteur des services ont perdu plusieurs emplois et les perdront encore. Notez que l’un des plus grands dangers que nous vivons aujourd’hui est le taux de chômage des jeunes, qui n’a cessé d’augmenter, et il existe un groupe important qui a plus de quarante ans et qui n’a jamais travailler, alors que le taux de chômage des jeunes diplômés a continué d’augmenter et que tous les indicateurs confirment sa poursuite de la hausse et son aggravation chez les titulaires de diplômes supérieurs. Les emplois actuellement occupés par les jeunes sont majoritairement précaires et moins rémunérés, à une époque où les inégalités s’approfondies et constituent une menace pour la stabilité recherché. Et, que cela vous plaît ou non, environ 95 % des Algériens ne sont pas du tout satisfaits de leurs conditions de vie, tandis que les généraux et leurs fils vivent dans les stations balnéaires de luxe d’Europe.