Nous avons souligné à plusieurs reprises que le régime des généraux n’est rien d’autre qu’un régime traître qui ne sert que ses propres intérêts et ceux qui l’entourent, ainsi que les intérêts et agendas externes autoritaires de temps à autre, et nous ont également accusé le système militaire meurtrier de nécrologies qui tue la victime et pleure lors de son enterrement.
Donc, après que les responsables du régime de la honte et de la disgrâce ont signé les accords sur les droits de l’homme lors de la Conférence internationale de Genève pour les droits de l’homme et ont approuvé les règles et les lois internationales, voici la justice militaire algérienne accusant 100 personnes du massacre du militant Djamel Ben Ismaïl avec meurtre prémédité et ordonnant l’exécution de 49 personnes ainsi que la perpétuité et l’emprisonnement pour le reste des accusés.
La question posée ici est de savoir pourquoi les sanctions contre les citoyens ordinaires et les opposants honorables sont toujours la mort et la réclusion à perpétuité, alors que l’entourage des généraux comprend des responsables corrompus qui pillent les ressources du pays et des généraux meurtriers qui ont tué plus d’un million de citoyens pendant la décennie noire dès qu’ils ont passé un an dans une prison similaire d’un hôtel de cinq étoiles, ils sont graciés par décret présidentiel.
Cher lecteur, revenons un peu en arrière et examinons le dossier de feu Djamel Ben Ismaïl, commençons par sa capture d’abord et la diffusion du rumeur qu’il est responsable des incendies en Kabylie, bien sûr ce sont les flics des généraux et leurs chiens militaires, qui l’ont battu à mort dans une voiture de police et l’ont cassé la colonne vertébrale. Mais pourquoi tout ces préjugés contre le défunt et la collusion contre lui ?
En effet, Jamal était l’un des jeunes hommes les plus enthousiastes et les plus rayonnants du mouvement béni, et il a simplement exprimé sa malaise face à la situation économique et politique en prononçant des slogans et des discours de sensibilisation enthousiastes devant les personnes affligées dans tous les lieux publics.
Et pour autant, le régime de la trahison et de la bassesse a inventé cette comédie pour être liquidé d’une manière qui acquitte le régime des vieillards de son sang et fait d’une pierre deux coups.
Ceux que le régime accusait de tuer le défunt, sont 100 personnes, étaient pour la plupart des militants du mouvement ou des opposants secrets, et avec ce plan infernal, le régime a pu dresser nos fils révolutionnaires, les uns contre les autres et se débarrasser d’eux tous d’un coup. Mais c’est très difficile d’avoir notre tour, nous continuons notre révolution contre vous jusqu’au bout.