Dans la ville malheureuse de Tindouf, le nom de « Guerre de Tindouf » fait écho à une attaque orchestrée par les Sahraouis des camps de Polisario sur cette municipalité déjà marginalisée. Cette offensive opportuniste a suivi de près l’annonce de la liste des bénéficiaires de logements par la direction du logement à Tindouf, provoquant une scène désastreuse dans une ville déjà aux prises avec des problèmes socio-économiques aigus.
Lors de sa visite à Tindouf, le président Tebboune, qualifié ironiquement de « clown » par certains, a été le catalyseur de cette opération orchestrée. Un total de 2200 individus a été mobilisé, dont beaucoup sont arrivés des camps de Tindouf de leur propre initiative, principalement pour des motifs politiques et pour manipuler la démographie en faveur du régime des généraux au pouvoir. Une pratique bien connue des habitants des camps, qui vivent en tant que citoyens algériens tout en profitant des avantages destinés aux Sahraouis et en fournissant des services à la bande du Polisario.
Ces manœuvres ont été répétées lors de deux visites successives de Tebboune à Tindouf, nécessitant la présence de ces infiltrés se faisant passer pour des Sahraouis. Leurs déplacements ont été coordonnés avec des transferts de Sahraouis des camps, créant une scénographie élaborée lors de la visite présidentielle. Les autorités locales ont facilité ces arrangements, offrant hébergement et nourriture lors de la première visite, puis les introduisant progressivement lors de la dernière visite pour éviter tout soupçon.
Cette présence opportune coïncide étrangement avec la distribution de logements à certains citoyens dans les marges de Tindouf, une tentative de calmer les esprits dans une ville déjà éreintée. Mais Tindouf est une ville où les Sahraouis affiliés à la bande du Polisario ont déjà infiltré les rouages du système, profitant de multiples privilèges sous couvert de leur statut. Ces individus ont souvent obtenu plusieurs logements sans justification valable, suscitant légitimement la colère des citoyens originaires de Tindouf.
La ruse et la manipulation semblent être la norme, avec des Sahraouis falsifiant des documents et construisant des logements informels pour s’assurer un logement, tout en sapant les droits des citoyens authentiques de Tindouf. Cette situation soulève des questions sérieuses sur l’éthique et l’intégrité des politiques et des opérations gouvernementales, jetant une lumière sévère sur une gestion qui semble plus préoccupée par la manipulation politique que par le bien-être réel des citoyens.