Tout le monde sait que la corruption omniprésente dans les institutions militaires en Algérie est ce qui a conduit à la ruine du pays, à la détérioration de la situation sécuritaire et à la prise de contrôle de nombreuses zones aux frontières du pays, notamment avec le Mali, le Niger et la Libye, par divers groupes terroristes et criminels. Aujourd’hui, une bombe à retardement existe au sein de la direction centrale de la sécurité de l’armée : des documents attestent de l’existence de 62 000 soldats fictifs dans l’armée, qui perçoivent un budget énorme en salaires, vivres, équipements et vêtements, ce budget étant réparti entre quatre généraux de haut rang.
Les documents révèlent l’existence de plus de soixante mille soldats fictifs dans quatre régions militaires : 25 000 dans la troisième région militaire, 15 000 dans la sixième, 12 000 dans la quatrième et 10 000 dans la cinquième. Les documents ajoutent que, en un mois seulement, le général Chengriha, dès son accession à la présidence de l’état-major de l’armée nationale populaire, a réussi à ajouter cinquante mille soldats fictifs dans quatre régions militaires, rendant populaire l’expression « fantôme » dans les bases militaires pour désigner les soldats figurant sur les listes de paie de l’armée mais inexistants en réalité. Les documents indiquent également un mécontentement important au sein de l’armée contre le général Chengriha, qui a marginalisé de nombreux soldats et officiers originaires de l’ouest de l’Algérie et reconstruit l’armée sur des bases régionales, avec beaucoup de grades et de postes de commandement attribués à des responsables de l’est de l’Algérie, notamment ceux nés dans la wilaya de Biskra. Les documents précisent que parmi les soixante mille soldats fictifs révélés, certains sont morts ou tués, d’autres reçoivent la moitié de leur salaire en échange de la complaisance de leurs supérieurs, et d’autres encore n’existent même pas dans l’armée algérienne. Ils soulignent que le chef d’état-major, le général Chengriha, est responsable de cette corruption qui cause de lourdes pertes au budget de l’État. Mais la situation globale semble pire encore, car les documents révèlent aussi l’existence de plus de 100 000 employés fictifs dans les services militaires et de sécurité, y compris les services de renseignement, la police et la gendarmerie, qui perçoivent des salaires de l’État estimés à plus de cent millions de dollars par mois et environ vingt millions de dollars par mois pour le budget des équipements, vêtements et vivres. Ces fonds finissent dans les poches de quatre généraux : le général de corps d’armée Chengriha, chef d’état-major, le général major Amar Athamnia, l’actuel commandant des Forces terrestres, Général-major Mustapha ISMAILI, Commandant de la 3e Région Militaire et le général Djebbar M’Henna,la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE), renseignement extérieur algérien. Ces quatre généraux pillent les ressources du pays, non seulement dans l’armée mais aussi dans la compagnie Sonatrach, et l’histoire ne s’arrête pas là.