Alors que certains pays européens ont décidé de ne pas soumettre de projet de résolution dans lequel ils déposeraient une plainte contre l’Iran auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le directeur général de l’AIEA a indiqué que Téhéran avait accepté de clarifier certaines questions en suspens.
Le projet, soutenu par l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, et les États-Unis, a condamné la décision de l’Iran de réduire les inspections liées à son programme nucléaire.
Selon des rapports de sources diplomatiques, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont décidé de ne pas critiquer officiellement, le non-respect par l’Iran des dispositions incluses dans l’accord nucléaire, également connu sous le nom de plan global conjoint of Action (JCPOA), après que Téhéran a précédemment accepté de limiter les opérations supplémentaires d’inspection et de surveillance de l’AIEA dans ses installations nucléaires, comme établi par le soi-disant » Protocole additionnel ». Le projet de résolution des trois pays, soutenu par les États-Unis, sera présenté au conseil exécutif de l’Agence internationale, soulignant l’inquiétude des signataires européens face aux récentes initiatives de Téhéran.
Cependant, la décision a été annulée, à un moment où l’Iran a déclaré qu’il y avait une » lueur d’espoir » pour éviter des tensions inutiles, à la lumière des efforts diplomatiques pour persuader les signataires du JCPOA de trouver des points de convergence qui ne compromettent pas l’accord.
Dans ce contexte, le directeur général de l’Agence des Nations Unies, l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré que l’Iran avait accepté de clarifier un certain nombre de questions en suspens concernant son programme nucléaire après d’intenses consultations. Parmi celles-ci, celle relative aux particules d’uranium métal trouvées sur des sites non déclarés, qui nous a fait penser à la possibilité pour l’Iran de fabriquer des armes nucléaires.
En outre, selon Grossi, le pays du Moyen-Orient accueillera vraisemblablement des réunions techniques début avril, qui, espérons-le, déboucheront sur des résultats positifs. Cependant, le directeur a souligné la nécessité de mener des négociations directes avec Téhéran pour obtenir des réponses «satisfaisantes». Pour leur part, les États-Unis ont déclaré que l’Iran avait désormais une nouvelle opportunité de montrer la coopération nécessaire avant la prochaine réunion.