Une association de défense de l’environnement a annoncé lundi qu’elle avait déposé une plainte en justice pour contamination par le plomb causée par l’incendie de Notre Dame de Paris, accusant les autorités françaises d’avoir tardé à réagir et manquant de transparence.
La plainte de l’association Robin des Bois (Robin Hood) a été déposée vendredi devant le procureur de Paris pour « carences fautives dans la mise en œuvre des mesures de police générale (notamment la protection et l’information des populations et des travailleurs) ayant pour conséquence la mise en danger délibérée de la personne d’autrui et la non-assistance à personne en danger ».
« Les autorités compétentes, y compris le diocèse […] ont omis de porter secours aux populations permanentes, temporaires et aux travailleurs et les ont laissé subir les retombées toxiques », selon le texte de la plainte.
L’association voit que les autorités auraient dû «prendre les mesures immédiates de confinement de la population riveraine et des travailleurs » ainsi qu’ « empêcher les attroupements à proximité de l’incendie pendant qu’il faisait rage »et « imposer un éloignement et un confinement des populations ». Ils auraient également dû « énoncer des recommandations sanitaires immédiatement après le sinistre ou du moins dans des délais raisonnables, c’est-à-dire 24/48 heures après ».
L’association s’oppose à la mairie de Paris, au ministère français de la Culture, à l’Agence régionale de la santé (ARS), aux préfectures de Paris et de la région Île-de-France.
Depuis l’incendie de la cathédrale le 15 avril, des concentrations importantes