L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Alliance pour les vaccins (Gavi), prévoient d’envoyer aux pays défavorisés les premières fioles au premier trimestre 2021, a annoncé l’organisation mondiale de la santé (oms) lors d’une conférence de presse animée hier vendredi, 18 décembre.
Le mécanisme Covax (pour « accès mondial au vaccin contre le Covid-19 ») mis en place par l’OMS et ses partenaires pour assurer une distribution équitable du vaccin « a obtenu près de deux milliards » de doses jusqu’à présent, a déclaré le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, à la presse internationale.
Selon le même responsable, l’OMS s’est elle fixée comme objectif de disposer de 2 milliards de doses de vaccins d’ici la fin de 2021, dans le cadre du mécanisme Covax, auquel participent actuellement 190 pays, dont 92 à revenu faible et intermédiaire.
« Nous ne mettrons véritablement fin à la pandémie que si nous y mettons fin partout en même temps, ce qui signifie qu’il est essentiel de vacciner certaines personnes dans tous les pays, plutôt que toutes les personnes dans certains pays », a-t-il souligné
Dans un communiqué, l’OMS et Gavi ont indiqué qu’il était désormais possible de « planifier les premières livraisons de vaccins au cours du premier trimestre 2021, la première tranche de doses – suffisante pour protéger les travailleurs de la santé et des services sociaux – étant livrée au cours du premier semestre 2021 à toutes les économies participantes [au mécanisme Covax] qui ont demandé des doses dans ce délai ».
Par ailleurs, l’OMS mène des discussions avec Pfizer, dont le vaccin a été autorisé par plusieurs pays, dont le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Celui de Moderna, avec qui des discussions sont également en cours, est en passe de l’être aux Etats-Unis.
D’après les organisations partenaires, « les livraisons de vaccins dépendent de plusieurs facteurs, notamment les approbations réglementaires et l’état de préparation des pays ». En effet, les accords on été signés avec trois (3) leboratoires, à savoir astrazeneca, novavax et sanofi-gsk, et don les vaccins candidats n’on pas été autorisés par les autorités antinationales.
A noter que cette annonce intervient alors que plusieurs pays ont lancé en grande pompe ces derniers jours leurs programmes de vaccination contre le coronavirus, comme aux États-Unis et au Royaume-Uni.