Dans le cadre de la lutte contre la fraude, vingt –deux personnes ont été poursuivies pour tricherie aux examens du baccalauréat, dont 18 ont été condamnées à des peines de prison, a fait savoir le ministère de le justice dans un communiqué rendu public hier mardi 22 juin et repris par plusieurs médias.
Le département de Belkacem Zeghmati a précisé que « trois accusés ont été condamnés chacun à une peine d’un an de prison ferme et à une amende de 100.000 DA, les autres sont en attente de jugement »,tout en indiquant que ces cas de fraude ont été signalés dans les wilayas de Tébessa, Ghardaïa, Sétif, Tissemsilt, Chlef, Bachar et Djelfa.
Selon le document du ministère de la Justice, les personnes arrêtées sont poursuivis pour “diffusion des sujets des examens du baccalauréat par des moyens de communication à distance“, et ce, malgré les coupures du réseau internet sur tout le territoire national durant le temps des épreuves.
Le ministère de la justice a affirmé que «les enquêtes sont très sérieusement menées» pour identifier et arrêter toute personne dont l’implication dans ce type d’actes est établie, en vue de le traduire en justice conformément aux nouvelles dispositions rigoureuses de code pénal, amendé le 28 avril 2020.
Pour rappel, le ministre de la justice, dans le cadre de la préparation aux élections législatives du 12 juin dernier, avait annoncé que toute personne qui allait essayer de porter atteinte au bon déroulement de vote ou de semer le trouble pendant l’opération électorale s’exposera à des sanctions qui pourraient s’exprimer par des peines d’emprisonnement allant jusqu’à 20 ans, notamment pour les actes de destruction ou d’enlèvement d’urnes, d’atteinte au déroulement de scrutin et troubles aux opérations de vote ».