Le Consulat général de France à Alger a annoncé dans un communiqué publié hier dimanche 13 octobre 2019, sur sa page Facebook, la suspension de la délivrance des visas après la décision de l’Autorité de régulation de la poste des communications électroniques (ARPCE) de couper l’accès à internet au centre VFS Global à Alger.
« Suite à une décision unilatérale de l’autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE), prise sans préavis et sans notification, le centre VFS Global d’Alger est privé des accès Internet indispensables à son fonctionnement. Le centre visa est à l’arrêt depuis ce matin. », a écrit le consulat général de France à Alger
« En conséquence, le consulat général de France à Alger n’est lui-même plus en mesure d’instruire les demandes de visa. Aucune instruction n’étant possible, aucune décision ne peut être prise. Aucun visa ne peut être délivré », mentionne le même communiqué
« Le consulat général regrette que cette décision de l’ARPCE, qu’il n’entend pas contester, n’ait pas mieux pris en considération l’intérêt des particuliers et des entreprises pour qui l’obtention d’un visa est une chose particulièrement importante », souligne le consulat
Le consulat général a tenu à « remercier par avance les autorités en charge de bien vouloir reconsidérer cette décision et de prendre les mesures provisoires urgentes indispensables au bon fonctionnement du centre VFS Global d’Alger et du consulat général de France à Alger », et présenter «
ses excuses aux particuliers et aux entreprises pour ce nouvel incident qui fait suite à celui survenu cet été après la fermeture soudaine de l’entreprise SLC qui avait également impacté durablement le fonctionnement du centre VFS Global et du consulat général de France à Alger », conclut le communiqué
Selon le quotidien francophone El watan « les problèmes techniques répétés sur le réseau internet ont fortement perturbé le bon fonctionnement de la chaîne de traitement des demandes de visa. Ce qui explique l’allongement du délai d’instruction de quelques jours. La lenteur et la lourdeur des procédures ont été constatées ces derniers mois. Après la cessation des activités de SLC et Divona, les observateurs ont mis en garde contre les répercussions de cette décision éminemment politique et pas du tout économique ».