Une lourde peine de 10 ans de prison ferme a été requise contre l’ancien wali de Mostaganem Abdelwahid Temmar par le Procureur de la République près le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) , dans le cadre des affaires de corruption , rapporte l’agence de presse APS citant de sources judiciaires.
Le même tribunal a réclamé une amende d’un (1) million DA contre, outre la privation du droit de se porter candidat pour cinq années, à l’encontre de l’ancien ministre de l’habitat Abdelwahid Temmar poursuivi, pour abus de fonction et dilapidation de deniers publics.
Des peines allant de deux (02) à dix (10) ans de prison ferme ont été également prononcées contre les autres coaccusés poursuivis dans des affaires de corruption.
En effet, la même juridiction a demandé une peine de cinq (5) ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million DA et la privation du droit de se porter candidat contre les accusés, Far Bachir, Ben Bada Bachir et Belgroun Abderrahmane.
En outre, le procureur de la République a requis une peine de six (6) ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million DA contre les autres accusés dont Sellal Fares, Hadad Ali, Hadad Omar, Sahraoui Abdelmalek, Benyamina Youcef, Kouninef, Menad Abderrachid, Menad Sofiane, Ouamer Chafik et Soufi Imad.
La même institution judiciaire a réclamé une série de peines à l’encontre des sociétés poursuivies, dont une amende de 5 millions Da contre chaque société et l’annulation de toutes les décisions administratives contenant octroi d’avantages à toutes les personnes physiques ou morales impliquées, outre la confiscation de tous les biens immobiliers, meubles et immeubles, ainsi que les fonds se trouvant dans les comptes bancaires saisis.
Cette affaire concernait les biens de l’Etat et l’argent du peuple ainsi que le changement de la nature des terres agricoles et l’octroi de foncier industriel, touristique et agricole de manière illégale, relevant l’existence de « preuves tangibles contre les accusés reflétant une violation flagrante des lois de la république », selon le procureur de la république du même tribunal.